Signé le 6 décembre 2018, soit six mois après l’avenant n° 6 à la convention médicale sur la télémédecine, l'avenant n° 15 à la convention pharmaceutique précise les conditions dans lesquelles les pharmaciens peuvent réaliser des actes de téléconsultation dans leur officine.
Ce texte sert de pierre angulaire aux groupements désireux de déployer la téléconsultation auprès de leurs adhérents. Il fixe en effet les règles du jeu alors même que le respect de ces règles conditionne la prise en charge de la téléconsultation par l'assurance-maladie, mais aussi le financement des investissements nécessaires et la rémunération du temps passé par le pharmacien.
Ainsi le pharmacien est soumis à des obligations de base, telle la mise à disposition d'un espace de confidentialité et d'équipements permettant la mesure des constantes qui seront transmises au médecin téléconsultant (stéthoscope connecté, otoscope connecté, oxymètre, tensiomètre…).
Pour cet équipement, le pharmacien percevra une aide de l'assurance-maladie à hauteur de 1 225 euros la première année, puis de 350 euros les années suivantes. Pour le temps passé dans l'accompagnement du patient en téléconsultation, le pharmacien sera rémunéré 200 euros par an s'il effectue entre 1 et 20 consultations, 300 euros entre 21 et 30 consultations et 400 euros au-delà.