La Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) dénonce les ventes directes comme l'un des principaux facteurs de tensions d’approvisionnement, ou en tout cas de disparités entre officines sur le territoire. Elle rappelle ainsi que, si en 2022, 76,6 % des boîtes d’amoxicilline 1 g en comprimés dispersibles étaient distribuées aux officines françaises via l’un des sept grossistes-répartiteurs, un an plus tard, cette part s’est réduite à 62,8 %. Toujours en volume, les ventes directes d’amoxicilline ont par conséquent augmenté de 57 %, tandis que celles de la répartition baissaient de 18 %. Idem s’agissant de la prednisone et de la prednisolone. Ces exemples cités par la CSRP fondés sur les statistiques du GERS, panéliste privilégié, pointent ce transfert des volumes maintes fois dénoncé au cours des derniers mois. « Il y a des choix de distribution faits par certains laboratoires concernant des produits en tension pour approvisionner en direct les pharmacies », déplore Laurent Bendavid, président de la CSRP, redoutant une menace pour « une distribution universelle » des produits d’usage courant.
Pénuries de médicaments
Encore trop de ventes directes, estime la CSRP
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Publié le 15/12/2023
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Source : Le Quotidien du Pharmacien