Les Libéraux de santé (LDS), organisation représentant 10 syndicats de professionnels de santé, dont la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), dénoncent le hold-up de l’État sur le FIF-PL, le fonds dédié au financement de leur formation continue.
L’État fait main basse sur les finances du fonds interprofessionnel de formation des professions libérales (FIF-PL). Et compromet par là même le bon fonctionnement des dispositifs de formation continue. Au prétexte que cet organisme créé par l’Union nationale professions libérales (UNAPL) présentait une trésorerie excédentaire en 2020, l’État a prélevé 16 millions d’euros. Or ces réserves étaient « destinées à financer des demandes de prise en charge, validées et acceptées par le FIF-PL pour contribuer à des actions de formation de professionnels de santé », se défendent les Libéraux de santé (LDS).
De plus, en ponctionnant un organisme de financement de la formation continue, l’État prive les professionnels de santé de dispositifs de formations collectives. Exceptant les participants de toute avance de frais, ce modèle a en effet fait ses preuves, notamment pendant la pandémie, poursuivent les LDS. De même, ce système peut être utilisé dans des actions de prévention. Cette confiscation de l’État est d’autant plus inacceptable pour les professionnels de santé que ces réserves sont constituées de leurs cotisations. Il ne s’agit ni plus, ni moins d’une nouvelle taxation, concluent les Libéraux de Santé, qui demandent à l’État de faire marche arrière et de restituer les fonds indispensables à la modernisation du système de santé.
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