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53 % des futurs officinaux pensent adhérer à un groupement

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Publié le 24/06/2022

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Crédit photo : Phanie

Que savent les étudiants en pharmacie des groupements de pharmacies ? C’est sur cette question que s’est penchée une étude menée par l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) et le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO).

Ce sont 286 étudiants en pharmacie de 3e, 4e, 5e et 6e années qui ont répondu au questionnaire auto-administré diffusé sur Facebook, Instagram et via le réseau de l’ANEPF entre le 17 janvier et le 23 février dernier. Parmi les 41 % de futurs officinaux, 68 % envisagent de devenir titulaires. Le type d’exercice souhaité est varié parmi les répondants : 37 % rêvent d’une officine de campagne, 27 % d’une pharmacie de ville, 19 % d’une pharmacie dans une maison de santé, 2 % d’une officine en centre commercial.

Si 15 % connaissent bien ou très bien les groupements de pharmacies, 76 % disent avoir quelques notions sur le sujet quand 9 % reconnaissent ne pas savoir ce qu’est un groupement. Les étudiants se destinant à l’officine estiment que le rôle d’un groupement est d’accompagner le titulaire dans ses négociations avec les industriels (48 %), la gestion de son officine (39 %), son installation (8 %) et ses missions auprès des patients (5 %). Selon eux, l’adhésion à un groupement est bénéfique en raison des avantages tarifaires, de l’appartenance à un réseau, des promotions régulières, de l’aide à la croissance et à la gestion de l’officine. En revanche, ils y voient plusieurs inconvénients : perte d’indépendance et de liberté, perte d’identité, obligation d’achats volumineux et source de contraintes.

Finalement, 53 % des futurs officinaux pensent adhérer à un groupement quand 8 % y sont opposés et 39 % ne savent pas encore. Quant au type de groupement envisagé, la majorité d’entre eux ne peut répondre à cette question, mais 21 % indiquent qu’ils choisiront un groupement qui mise sur la proximité, 14 % un groupement qui mise sur les services, 7 % un groupement sous forme de GIE et 3 % un groupement avec enseigne. L’ANEPF souligne que 92 % des étudiants en pharmacie d’officine souhaitent en savoir plus sur les groupements lors de leur cursus universitaire et que des cours sur le sujet en 5e et 6e années seraient appréciés.