Comme prévu lors du lancement de la stratégie nationale de lutte contre l'endométriose début janvier, la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) annonce la création de filières de prise en charge sur l'ensemble du territoire d'ici à fin 2023.
Le 11 janvier, le président de la République a lancé une stratégie nationale de lutte contre l'endométriose, une affection qui touche près d'une femme sur dix en âge de procréer et qui serait la première cause d’infertilité. Afin d'améliorer le délai de la détection ainsi que la qualité de la prise en charge, il est apparu essentiel de déployer des « filières endométriose », destinées à garantir un diagnostic rapide et l’accès à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire. Cette priorité constitue par conséquent l'un des pilliers de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose.
En six mois, du chemin a été parcouru puisque la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) annonce aujourd'hui la publication du cadre d’orientation national pour la mise en œuvre de ces filières. Il émane du groupe de travail associant depuis le mois de mars, les représentants institutionnels, les agences régionales de santé (ARS), les conseils nationaux professionnels et les sociétés savantes, les associations de patients et des personnes qualifiées. Un financement national à hauteur de 4,5 millions d'euros leur sera alloués chaque années afin de soutenir leur mise en œuvre et l’animation territoriale.
Ces « filières endométriose », constituées d'ici à fin 2023, seront réparties sur le territoire et participeront en lien étroit avec les ARS et les acteurs locaux, à la construction d’une offre de soins graduée. Trois niveaux de recours seront prévus où seront intégrées les prises en charge adaptées de proximité et de recours (notamment chirurgicales), de la douleur et de l’infertilité, dans une logique de collaboration interprofessionnelle.
Parallèlement, ces filières auront pour mission d’organiser des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) de territoire, d’améliorer les pratiques professionnelles et d’informer le public sur l’offre de soins disponible. Le cas échéant, elles pourront également effectuer des activités de recherche.
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