AlterPACES est l’une des trois modalités d’admission aux études de santé, aux côtés de la fameuse PACES (première année commune aux études de santé) et du cursus PluriPass. Une possibilité offerte par la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche de 2013 pour encourager les vocations tardives et diversifier les profils, qui draine déjà les projets d’une petite vingtaine d’universités.
Motivation
L’AlterPACES est une solution de plus en plus proposée. Loin d’être une PACES au rabais, elle est ouverte aux étudiants de licences (L2 ou L3) qui excellent dans leur formation initiale, montrent une motivation sans faille et une capacité de travail supérieure. Car s’ils sont admis en AlterPACES (sur dossier, accompagné d’une lettre d’appui de leur responsable de licence), ils ont l’obligation de poursuivre leur licence et de la réussir tout en suivant les quatre modules d’AlterPACES exclusivement en e-learning. Les candidats admis en AlterPACES alors qu’ils ne sont pas issus d’une licence en biologie devront aussi suivre une mise à niveau dans les matières scientifiques. Autre particularité : l’AlterPACES oblige d’emblée l’étudiant à choisir sa filière entre médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique. L’année est sanctionnée par une série d’examens comprenant notamment des questions à réponses courtes et ouvertes (pas de QCM) et des cas pratiques, avant de terminer par un entretien face à un jury qui évalue les résultats de l’étudiant dans ses deux cursus. Une fois admis en 2e année de la filière choisie, ces étudiants sont incités à poursuivre leur double cursus mais n’en ont pas l’obligation.
Parcours du combattant
L’AlterPACES n’est pas ouverte aux étudiants qui ont épuisé leurs deux tentatives en PACES et ne peut être tentée qu’une seule fois. Pour le site « L’Étudiant », l’admission en AlterPACES ressemble à « un parcours du combattant », tout comme l’année qui suit puisque le candidat admis devra cumuler sa formation en licence avec 200 à 300 heures de cours issus de l’AlterPACES : « Il est donc préférable, pour ne pas dire indispensable, de commencer à suivre (à distance et à son rythme) les cours AlterPACES dès le début de la 2e année de fac ». Le ministère de l’Enseignement supérieur présentera un rapport au Parlement courant 2018, dans le but de pérenniser les expérimentations jugées pertinentes.
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