PHARMACIEN ADJOINT, vous souhaitez devenir le référent qualité de votre pharmacie ? Vous lancer dans l’e-santé en créant la pharmacie en ligne de l’officine ? Ou encore, vous avez du mal à vous inscrire au développement professionnel continu (DPC) ? Vous subissez des pressions de votre titulaire menaçant votre indépendance professionnelle ? Pour répondre de façon exhaustive et concrète à toutes ces préoccupations, la section D de l’Ordre des pharmaciens vient de mettre en ligne (sur le site www.ega2015.fr) des recommandations qui vous sont destinées. Vingt messages clé ont ainsi été définis sur la base des interventions et témoignages recueillis lors des États généraux du pharmacien adjoint d’officine, qui se sont déroulés le 19 janvier dernier, à Paris, complétés des travaux de la section D menés depuis quelques années.
Lignes directrices.
« Ces recommandations proposent notamment de créer un observatoire de l’indépendance professionnelle du pharmacien adjoint au sein de l’Ordre, de rendre accessible le DPC à tous les adjoints, en particulier aux intérimaires, ou encore de faciliter l’entrée des confrères qui le souhaitent au capital des entreprises, détaille Valérie Bourey-de-Cocker, vice-présidente du Conseil central de la section D. Celles-ci entendent également mettre l’accent sur toutes les nouvelles missions dans lesquelles peuvent s’impliquer les adjoints ». Ces derniers sont effectivement bien placés pour développer à l’officine, avec l’accord du titulaire, le dépistage, l’éducation thérapeutique du patient et la démarche qualité à l’officine. Le domaine de l’e-santé, avec la mise en place de la pharmacie en ligne de l’officine, et la spécialisation dans les objets connectés, représentent d’autres défis à relever.
Des liens pour les curieux.
En outre, pour les plus curieux, les recommandations sont enrichies de nombreuses annexes et d’une bibliographie fournie* leur permettant de poursuivre leur quête d’information. Enfin, rappelons que ces recommandations qui ont été établies au premier mars 2015 ne sont pas figées. « Elles seront amenées à évoluer en fonction de l’actualité de la profession qui change très vite », commente Valérie Bourey-de-Cocker, en précisant que le fait que le document soit disponible sur Internet permet une mise à jour facile de tous les liens qu’il renferme.
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