Saisie pour avis, la Haute Autorité de santé (HAS) est favorable au projet d'autoriser les préparateurs en pharmacie à vacciner contre la grippe dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Elle est aussi favorable à l'extension des compétences vaccinales antigrippales des pharmaciens et infirmiers au public hors cible.
L’autorisation de vacciner contre la grippe pour les préparateurs ne serait plus qu’une question de jours. La HAS vient en effet de rendre un avis favorable à cette autorisation temporaire, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. À ses yeux, cette possibilité permet d’augmenter dans les officines « les capacités de vaccination conjointe » contre la grippe saisonnière et le Covid-19, les préparateurs étant déjà autorisés à vacciner contre le Covid-19 depuis l’arrêté du 27 juillet 2021. De plus, cela va dans le sens de ses recommandations de « simplifier, faciliter et optimiser le parcours vaccinal dans le cadre des campagnes conjointes ». La HAS précise qu’un suivi et un bilan de cette mesure sont « indispensables à l’issue de la campagne de vaccination ».
Selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), la Direction générale de la santé (DGS) a confirmé ce matin que le texte était en bonne voie et devait passer par le Conseil d’État le 26 octobre. « Si tout se passe bien, les préparateurs devraient pouvoir vacciner la semaine du 2 novembre. »
De la même façon, les textes autorisant les pharmaciens et infirmiers à vacciner contre la grippe hors cible à partir du 22 novembre pourraient être publiés rapidement. La HAS a d'ailleurs donné un avis favorable au principe d’étendre « de façon pérenne les compétences vaccinales en matière de grippe saisonnière des pharmaciens d’officine et des infirmiers diplômés d’État (IDE) pour la vaccination des personnes majeures non ciblées par les recommandations vaccinales en vigueur ».
L'instance rappelle à cette occasion qu’elle avait déjà préconisé, dès juillet 2018, que « tous les professionnels de santé habilités à vacciner (soient) en capacité de vacciner tout individu qui en fait la demande à titre individuel qu'il appartienne ou non aux populations ciblées par les recommandations vaccinales et dès lors qu'il en assume les coûts associés (en dehors des contre-indications à la vaccination) ». Elle considère que cette évolution « pérenne » des compétences vaccinales des pharmaciens et infirmiers est de nature à favoriser l’augmentation de la couverture vaccinale. L’instance précise néanmoins que la vaccination des publics non prioritaires « ne doit pas faire l’objet d’une incitation par les professionnels de santé » mais venir d’une démarche volontaire individuelle.
Négociations salariales
Accord trouvé sur une augmentation de 1,8 % du point officinal
36e Journée de l’Ordre
Renouvellement exceptionnel, prescription pharmaceutique, dispensation à l’unité : Darrieussecq tranche !
PLFSS
Le Sénat pour la carte Vitale sécurisée, contre la dispensation à l’unité
A la Une
Des kits de détection de soumission chimique remboursés à titre expérimental