L’affaire avait été rendue publique en février. Plus de 300 pharmaciens affiliés à l’enseigne Proxim ont touché des ristournes interdites de la part du plus grand distributeur pharmaceutique américain, McKesson, dont la filiale canadienne a racheté Proxim en 2008. McKesson a en effet instauré un programme incitant le pharmacien à favoriser la vente de certains médicaments en échange d’avantages. Une pratique inacceptable pour l’Ordre des pharmaciens québécois qui a découvert le pot aux roses et rappelle que « le seul intérêt qui doit primer est l’intérêt du patient ». C’est pourquoi il a infligé des amendes allant de 1 000 à 12 500 dollars canadiens (de 680 à 8 500 euros) aux pharmaciens concernés, et les a sommés d’avouer publiquement leur faute, sous peine de lancer « un déluge de poursuites disciplinaires ». Les menaces ont porté puisque la très grande majorité des pharmaciens propriétaires de la bannière Proxim ont reconnu avoir enfreint le code de déontologie de leur ordre professionnel. Ils ont payé leur amende, pour un total de 1,4 million de dollars canadiens (950 000 euros), afin d’« éviter la radiation », affirme le journal québécois « TVA Nouvelles ». Des fonds qui seront utilisés par l’instance ordinale pour financer ses enquêtes à venir, notamment en ce qui concerne d’éventuelles ententes entre grossistes et pharmaciens.
Affaire des ristournes au Québec : les pharmaciens plaident coupables
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Publié le 04/09/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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