La Commission européenne a accordé à Brilique (ticagrelor) 60 mg une autorisation de mise sur le marché (AMM), en association avec l’acide acétylsalicylique (AAS), dans la prévention des événements athérothrombotiques chez les patients adultes ayant des antécédents d’infarctus du myocarde et à haut risque cardio-vasculaire après cet événement.
Chez ces patients, une large étude clinique a démontré l’efficacité de la double anti-agrégation plaquettaire avec les deux dosages 90 mg et 60 mg de ticagrelor, en association avec une faible dose d’AAS, en comparaison au groupe traité par aspirine seule.
On constate une réduction des décès cardio-vasculaires et de la mortalité toute cause. Comme attendu avec les antiagrégants plaquettaires, une augmentation des saignements a été observée versus le groupe aspirine seule.
Toutefois, les taux d’hémorragies intracrâniennes ou fatales étaient faibles et similaires dans les différents groupes traités. Le dosage 60 mg, disponible en France au cours du deuxième trimestre 2017, a été retenu pour un traitement au-delà de la première année, compte tenu du rapport bénéfice/risque plus favorable.
Désormais, le traitement avec Brilique 60 mg pourra être poursuivi après un traitement initial d’un an avec Brilique 90 mg ou tout autre antiagrégant plaquettaire, en association avec une dose d’aspirine de 75 à 150 mg.
Brilique : nouveau dosage et nouvelle indication
Par
Publié le 06/04/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Crédit photo : Phanie
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendupharmacien.fr
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine