Avec l’ouverture du procès de Jérôme Cahuzac, je ne peux m’empêcher de mesurer la sévérité avec laquelle l’opinion l’a jugé, la hargne dont il fait l’objet, la profondeur de l’abîme dans lequel il s’est délibérément précipité.
Je ne cherche pas à le pardonner et encore moins à l’excuser, car je sais combien de malheureux de par le monde qui, eux, n’ont commis aucune faute, méritent en priorité ma commisération. Mais, comme on raisonne un peu par analogie, on se demande quel incident de parcours on va rencontrer dans le cours de sa vie qui puisse conduire à un tel revers.
Les uns me rassureront en disant que ce qui est arrivé à M. Cahuzac n’arrive jamais à un citoyen honnête qui ne songe pas un instant à cacher ses revenus au fisc. Les autres m’inquièteront davantage qui, oubliant leurs propres turpitudes, croient s’en laver en poursuivant de leurs imprécations celui qui se croyait intouchable et vit maintenant dans la honte permanente.
Le plus terrible n’est pas de tomber aussi bas, mais d’être monté aussi haut avant de sombrer dans le précipice.
Humeur
Déchéance tout court
Publié le 11/02/2016
- 1 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Richard Liscia
- 1 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3239
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine