Dans un communiqué de presse commun, l'OMS et l'ONUSIDA affirment clairement qu'Immunorex, produit largement diffusé en Afrique, n'est pas un traitement recommandé contre le SIDA.
Ce communiqué fait suite à une série d’articles parus récemment dans la presse africaine mettant en cause l’enquête à charge que « Sciences et Avenir » avait mené, fin 2016, sur ce produit inventé par un chercheur gabonais, le Pr Donatien Mavoungou. Formulé à base de DHEA, Immunorex avait obtenu une autorisation de mise sur le marché en République démocratique du Congo (RDC), alors qu’il n’avait jamais fait l’objet d'un essai clinique, et donc pas fait la preuve de son efficacité, révélait alors le magazine.
Après une première alerte inefficace lancée en janvier 2017, les deux organisations internationales ont décidé de réagir à nouveau car, selon elles, la prise d'Immunorex met en danger la vie des malades infectés par le VIH. « Selon les directives de l’OMS, seule une observance correcte et ininterrompue du traitement antirétroviral avec des médicaments de qualité permet aux personnes vivant avec le VIH de mener une vie normale avec une espérance de vie similaire à celle d'une personne non infectée », rappelle leur communiqué.
L'arrêt des antirétroviraux risque d’être fatal, souligne enfin l'OMS et l'ONUSIDA : « Toute interruption du traitement peut conduire à une résistance aux médicaments de première ligne, avec pour conséquences un risque d’apparition de résistances à ces médicaments et de décès. »
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