UN ANCIEN pharmacien, suspecté d’être l’organisateur d’une fraude à l’assurance-maladie de l’Essonne pour un montant d’environ 340 000 euros, a été mis en examen et écroué. Âgé d’une cinquantaine d’années, il est accusé de « tentatives d’escroquerie, escroquerie, faux et usages de faux ». Il a fait appel de son placement en détention provisoire. La fraude consistait à modifier et falsifier des ordonnances médicales « à grande échelle ». Détenteur de parts et d’actions dans plusieurs pharmacies franciliennes, et plus particulièrement dans deux officines situées dans l’Essonne, à Grigny et Ris-Orangis, il est suspecté par la justice d’être à la tête de cette escroquerie fondée notamment sur des facturations à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de médicaments originellement non-prescrits sur les feuilles de soins des patients. C’est une plainte de la CPAM de l’Essonne au printemps 2013 qui est à l’origine de l’enquête. En avril 2013, il avait été condamné à un an ferme, 100 000 euros d’amende et l’interdiction d’exercer la profession de pharmacien pour des faits quasiment similaires. Il a fait appel de sa condamnation. Deux autres personnes, gérants des pharmacies, suspectées d’être au cœur de la fraude, ont été également mises en examen et placées sous contrôle judiciaire.
Fraude à l’assurance-maladie
Un ex-pharmacien écroué
Publié le 16/09/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3029
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine