Depuis le 1er septembre, le dépistage sans ordonnance et sans rendez-vous en laboratoire de biologie médicale, auparavant limité au VIH, est étendu à quatre autres infections sexuellement transmissibles (IST) : les infections à Chlamydia trachomatis, au gonocoque, la syphilis et l’hépatite B. Pour les moins de 26 ans, le dépistage de ces IST est pris en charge à 100 %.
Issue de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2023, une nouvelle mesure (« mon test IST ») permet de se faire dépister sans ordonnance et sans rendez-vous, pour quatre infections sexuellement transmissibles (IST) : les infections à Chlamydia trachomatis (chlamydiose), Treponema pallidum (syphilis), Neisseria gonorrhoeae (gonocoque) et au virus de l'hépatite B.
La prise en charge de l’assurance-maladie pour le dépistage de ces quatre IST à la demande du patient (en plus du VIH, pris en charge à 100 % sans limite d’âge depuis janvier 2022) est de 100 % pour les moins de 26 ans et de 60 % pour le reste de la population, a indiqué le ministère de la Santé. Pour en bénéficier, le patient doit se rendre dans un laboratoire de biologie médicale et remplir un autoquestionnaire afin d’être orienté vers les dépistages les plus pertinents. Les résultats (accompagnés de messages de prévention), sont ensuite transmis au patient, qui, en cas positivité, sera orienté vers une structure de soins adaptée.
Décidée dans un contexte de hausse des IST, la mesure, déployée dans tous les laboratoires de biologie médicale (en ville comme à l’hôpital), était attendue depuis plus d’un an. Pour rappel, selon un Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France, entre 2020 et 2022, les infections à Chlamydia trachomatis ont progressé de 16 %, les cas de gonococcies ont augmenté de 91 % et les cas de syphilis de 110 %.
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