Dans 23,6 % des cas, une fermeture d’officine n’est que la face cachée d’un regroupement. Celui-ci a supplanté la cession (20,5 %) qui était encore en 2019 le deuxième mode de fermeture. Mais la restitution de licence reste dans près de la moitié des cas la modalité adoptée.
Rien d’étonnant donc que les petites structures fassent les frais de ces stratégies de restructuration. En 2020, 38 % des fermetures d’officines (y compris des cessions) ont ainsi concerné des pharmacies ayant un chiffre d’affaires compris entre 500 000 et 1 million d’euros.
Sur les 1 268 cessions effectuées en 2020, 16 % d’entre elles ont touché des officines d’Île-de-France. De manière globale, le nombre de cessions concerne en majorité des structures en SEL (54 % en 2020), relève l’Ordre. Parallèlement, le nombre d’officines exploitées en association a fait un bond de 53 % depuis 2008.
Les modèles coopératifs sont-ils l’avenir de la profession ?
ELSIE SANTE
PHARM & FREE
Que craindre de la financiarisation ?