Président de l’URPS pharmaciens de Bourgogne Franche-Comté, Pascal Louis regrette que cet échelon syndical des professions de santé soit encore méconnu malgré un rôle important dans l’organisation des soins.
« Dans le contexte de cette crise, les URPS se sont battues, par exemple pour s’assurer que les masques arrivent à destination. Ainsi dans ma région, l’URPS pharmaciens a notamment organisé la distribution des masques aux EHPAD en mettant à contribution le réseau officinal. »
Un constat partagé par Gilles Bonnefond, président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), qui souligne le rôle éminent des URPS pendant la crise, mais un déficit de reconnaissance. « Les URPS sont méconnues, d’abord parce qu’elles sont encore jeunes, ce n’est que leur deuxième mandat depuis leur création, et que leurs actions sont peu visibles. Mais elles ont su devenir l’interlocuteur privilégié des agences régionales de santé (ARS), qui se tournent naturellement vers les URPS quand elles ont besoin de s’adresser à une profession de santé », remarque-t-il. Et de citer les nombreuses actions qu’elles ont coordonnées, de la distribution des équipements de protection individuelle à la recherche d’alcool et de flacons pour que les pharmaciens puissent fabriquer du gel hydro-alcoolique, en passant par la mise en place de l’organisation interprofessionnelle en cas de cluster.
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