Depuis hier, les professionnels soumis à l’obligation vaccinale contre le Covid-19, dont font partie les pharmaciens et préparateurs, doivent effectuer leur rappel dans le délai imparti. Un délai revu à la baisse à partir du 15 février, y compris pour les personnes qui bénéficient d’un certificat de rétablissement.
Pharmaciens, préparateurs, étudiants et toute personne travaillant dans les locaux de l’officine (à l’exception de celles présentes pour une tâche ponctuelle) sont soumis à l’obligation vaccinale contre le Covid-19 depuis le 15 septembre 2021. Comme annoncé par le gouvernement en décembre, cette obligation vaccinale doit comprendre la dose de rappel depuis le 30 janvier, donc depuis hier, rappelle la direction générale de la santé (DGS).
Les délais mis en place en population générale valent pour les soignants. Ainsi, les professionnels de santé doivent avoir reçu leur dose de rappel dans les sept mois après avoir obtenu leur schéma initial complet (deux doses vaccinales ou une dose et une infection et inversement). Cette règle évolue à partir du 15 février, date à laquelle l’intervalle à respecter passe à quatre mois.
Sur le même principe, le certificat de rétablissement obtenu 11 jours après diagnostic du Covid-19 (tests PCR ou antigénique faisant foi), qui peut être utilisé dans le passe vaccinal comme pour valider l’obligation faite aux soignants, voit sa durée de validité réduite de six à quatre mois à compter du 15 février. Cela signifie que la dose de rappel, qui peut être réalisée dès trois mois après la précédente injection ou infection, devra donc, au 15 février, être effective dans les quatre mois pour respecter l’obligation vaccinale.
Enfin, le certificat de contre-indication permet toujours de déroger à l’obligation.
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