Le Premier ministre a annoncé, lundi 10 janvier au « Journal de 20 heures », une évolution du protocole sanitaire pour les enfants cas contacts de moins de 12 ans.
Désormais, trois autotests pris en charge par l’asssurance-maladie seront dispensés en officine, à la place d’un dépistage par un test antigénique et la délivrance de 2 autotests, pour les enfants cas contacts de moins de 12 ans. Ces trois autotests sont à réaliser à J0, J +2 et J +4. Une attestation sur l’honneur devra être remise par le représentant légal de l’enfant au pharmacien, indiquant que son enfant est cas contact.
Attention : « Ce nouveau protocole reste une possibilité, la pharmacie peut continuer à proposer un test antigénique nasopharyngé ou nasal (si l’enfant ne supporte pas le prélèvement nasopharyngé), et deux autotests pris en charge », précise l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Si cette annonce a été faite au « Journal de 20 heures », rien n’a cependant été annoncé en amont aux pharmaciens, comme le regrettent certains d’entre eux sur les réseaux sociaux : « Comme d’habitude, on est prévenus après les médias », « Ça devient dur à suivre… », peut-on lire sur Facebook. Ou encore : « Je n’ai rien vu passer ? C’est quel message DGS-Urgent qui y réfère ? » La réponse est simple : aucun message de la DGS n’a été envoyé pour le moment.
De plus, une question reste en suspens pour les officinaux : quelle est la facturation à appliquer ? Dans l’attente d’un message des autorités sanitaires, l’USPO a indiqué la marche à suivre.
Pour trois autotests classiques, la pharmacie facture 3,50 euros x 3 + 2 euros pour l’honoraire de dispensation, soit 12,50 euros.
Pour trois autotests spécifiques avec un écouvillon éponge (ex : AAZ), la pharmacie facture 3,80 euros x 3 + 2 euros d’honoraires de dispensation, soit 13,40 euros. Les modalités de facturation restent les mêmes.
Parmi les autres annonces qui concernent moins la profession, le chef du gouvernement a également précisé que, dès ce 11 janvier, les parents ne devront plus récupérer leur enfant immédiatement après qu'ils auront été cas contacts, mais à la fin des cours. Ensuite, pour les enfants cas contacts, une seule attestation sur l'honneur, certifiant que le premier autotest est négatif, suffira pour un retour en cours.
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