La vidéo postée par Michel Cymes pour défendre la vente d’autotests dans les grandes et moyennes surfaces, sponsorisée par E.Leclerc, n’est pas passée inaperçue. Une pharmacienne marseillaise a décidé de répondre avec humour au médecin/influenceur en parodiant sa vidéo et en proposant des pistes « originales » pour favoriser un meilleur accès aux soins.
Titulaire à Marseille, Camille Stavris publie des vidéos humoristiques sur son compte Instagram sous le pseudonyme « Camoxicilline ». Des sketchs suivis par plus de 13 000 abonnés où elle évoque avec dérision son quotidien au comptoir. La vidéo postée il y a quelques jours par Michel Cymes, qui s’est mué en représentant commercial du géant de la grande distribution E.Leclerc pour demander la sortie des autotests du monopole pharmaceutique, ne lui a pas échappé. L’officinale a donc décidé de publier deux vidéos pour parodier celle du célèbre médecin des plateaux TV.
L’accès aux professionnels de santé est aujourd’hui très compliqué pour de nombreux patients. Alors pourquoi ne laisserait-on pas des professionnels plus accessibles se charger du diagnostic du cancer, du Covid-19 ou encore du diabète ? « C’est quand même beaucoup plus facile d’avoir un diagnostic posé sur vos problèmes dans un lieu que vous fréquentez chaque jour : votre supermarché ! », propose ironiquement Camoxicilline. Mettant en avant les particularités françaises en matière d’accès au diagnostic, la pharmacienne rappelle d’ailleurs que, dans les autres pays européens, les patients « consultent leur poissonnier lorsqu’ils sont malades ».
Savoir si l’on est diabétique ou positif au Covid tout en achetant de la sardine ou du maquereau pourrait en effet être une piste à creuser. Cette idée novatrice n’est cependant pas la seule évoquée par Camoxicilline. La pharmacienne soumet une autre proposition tout aussi inspirante : permettre aux primeurs de délivrer « tous les morphiniques ».
Les deux vidéos postées par Camoxicilline ont recueilli près de 3 000 likes en seulement deux jours. Attention néanmoins à ne pas donner trop de bonnes idées aux géants de la grande distribution et à leurs défenseurs.
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