Alors que la FSPF et quatre syndicats de salariés ont conclu un accord de branche désignant l’OPCO des services de proximité, de l’artisanat et des professions libérales, comme nouvel opérateur pour organiser et gérer la formation professionnelle et l’apprentissage des salariés de l’officine, l’USPO n’en démord pas : ce choix anachronique, estime le syndicat, pourrait être fatal à l’avenir de la profession.
L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), les groupements et les étudiants avaient alerté la profession sur les risques encourus en optant pour l’OPCO Pepss, organisme chargé de gérer la formation professionnelle pour les services de proximité, l’artisanat ainsi que les professions libérales (lire notre article « abonné »). Pour l'USPO, il ne s’agit pas seulement d’une question d’intérêts divergents entre la pharmacie et ces commerces ou artisans, mais bien de l’image « d’une dispersion dangereuse » que renverraient alors auprès des pouvoirs publics et du gouvernement des pharmaciens qui préfèrent s’allier avec des commerçants plutôt qu’avec des professionnels de santé au sein de l’OPCO santé.
C’est en substance la position que réitère aujourd’hui l’USPO dans un communiqué commun avec la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) dans lequel les deux organisations « militent pour la réunion au sein d'un OPCO santé de toutes les branches concernées par la santé quelles que soient les modalités d'exercice ».
En réaffirmant ainsi sa position, le syndicat espère être entendu par le gouvernement, qui pourrait être sensible à ses arguments dans le cadre de la stratégie « Ma Santé 2022 ». Selon le président de l'USPO, Gilles Bonnefond, l’étape de l’arbitrage par le ministère du Travail a été reportée à fin février.
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