Évoquant les chiffres de Santé publique France, Olivier Véran a reconnu que la situation épidémique était en train de « s'aggraver ». Si un premier cas lié au variant Omicron a été repéré sur le territoire français (sur l'île de la Réunion), la stratégie pour faire face au virus reste pour le moment « inchangée », a-t-il également précisé.
Lors d'une séance de questions à l'Assemblée nationale mardi après-midi, le ministre de la Santé a fait le point sur l'évolution de l'épidémie de Covid-19. « Nous déplorons 47 000 contaminations au cours des 24 dernières heures (...) Cela continue de marquer une augmentation de la diffusion du virus sur le territoire national, avec une moyenne du nombre de contaminations par jour qui dépasse les 30 000 et qui pourrait être, si on poursuit cette dynamique, de plus de 60 % par semaine, supérieure au pic de la 3e vague d'ici à la fin de la semaine », a-t-il détaillé devant les députés. Olivier Véran a également confirmé que le nombre de cas graves continuait d'augmenter. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, publiés ce mardi, 10 249 personnes étaient hospitalisées en France pour cause de Covid, soit 389 de plus que le 29 novembre. Parmi eux, 1 824 sont en soins critiques, 369 de plus qu'il y a une semaine. Quant au nombre de décès imputables au Covid, il s'élève à 114 personnes pour la journée du 30 novembre (hors EHPAD), soit 30 de plus que le mardi précédent.
Dans une interview accordée au journal « Sud Ouest », le ministre de la Santé a tout de même voulu se montrer rassurant. Même si « la dynamique de l'épidémie n'est pas bonne (…) nous avons encore notre destin entre nos mains en ralentissant l’épidémie et en limitant au maximum les formes graves qui nécessitent une prise en charge à l’hôpital, souligne le ministre. C’est pourquoi nous insistons sur la vaccination, en première injection comme en rappel, sur les gestes barrières ou encore sur le port du masque. »
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