Dans le monde, 40 % des décès sont dus aux maladies cardiovasculaires, qui représentent ainsi la première cause de mortalité. Mais pas dans les pays riches, où elles sont désormais supplantées par les cancers.
Les maladies cardiovasculaires demeurent la principale cause de mortalité dans le monde chez les adultes d'âge moyen, selon une étude publiée dans « The Lancet » qui porte sur plus de 160 000 personnes âgées de 35 à 70 ans, suivies sur une décennie (entre 2005 et 2016), dans 21 pays à revenus élevés, moyens et faibles.
Plus précisément, les maladies cardiovasculaires sont responsables de 40 % de décès dans le monde (soit 17,7 millions de décès en 2017). Vient ensuite le cancer, qui représente un peu plus du quart de tous les décès (26 %).
Mais ce n’est pas le cas dans les pays riches, où le cancer est devenu la principale cause de décès (responsable d’environ 45 % des décès). Quant aux maladies cardiovasculaires, elles sont responsables de 23 % des décès dans ces pays à haut revenus.
Devenu première cause de décès dans les pays riches, le cancer ne devrait pas s’arrêter là. « Au fur et à mesure que les taux de maladies cardiaques diminuent à l’échelle de la planète, Il est probable que le cancer deviendra, dans quelques décennies, la cause la plus courante de décès dans le monde », selon les chercheurs.
Mais, pour atténuer l'impact disproportionné des maladies cardiovasculaires dans les pays à revenu faible et moyen, il faut que ces derniers changent leur politique de santé. « Ils doivent investir une plus grande part de leur produit intérieur brut dans la prévention et la gestion des maladies non transmissibles, y compris les maladies cardiovasculaires, plutôt que de se concentrer sur les maladies infectieuses », souligne Salim Yusuf, professeur de médecine à l'université McMaster.
Dans l’étude, 21 pays étaient pris en compte : 4 pays à revenus élevés (Canada, Arabie Saoudite, Suède et Émirats Arabes Unis), 12 pays à revenus intermédiaires (Argentine, Brésil, Chili, Chine, Colombie, Iran, Malaisie, Palestine, Philippines, Pologne, Turquie et Afrique du Sud) et 5 pays à faible revenu (Bangladesh, Inde, Pakistan, Tanzanie et Zimbabwe).
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine