Au cours de cette discussion, Pierre-Olivier Variot a d'abord eu confirmation que le ministre de la Santé avait apprécié l'engagement des pharmaciens ces derniers mois.
« Olivier Véran a reconnu le travail et l'implication des pharmaciens pendant la crise, il a admis qu'il ne pensait pas que le réseau serait aussi solide », s'est félicité le président de l'USPO, qui a ensuite pu exposer les revendications de la profession au locataire de l'avenue de Ségur. Il a notamment pu aborder la question des grands conditionnements, « qui doivent être gérés par les médecins et les officinaux et non par l'industrie », le droit de substitution avec les biosimilaires, « dont la marge doit être égale à celle du médicament de référence », ou encore la possibilité de faire entrer « tous les vaccins et tous les TROD » dans le giron de l'officine. Pierre-Olivier Variot a également rappelé au ministre son ambition de voir la pharmacie devenir le lieu privilégié « pour la prévention et le dépistage ». Il a expliqué l'intérêt de laisser le pharmacien s'investir sur le sevrage tabagique et a rappelé la nécessité de mettre en place une meilleure coordination entre professionnels de santé par des processus plus simples que celui des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
Autre sujet de préoccupation, la convention pharmaceutique, qui sera au cœur des négociations dans les prochains mois. « J'ai exprimé mon inquiétude au niveau du calendrier. Il faut signer vite, au plus tard fin janvier. On ne peut pas se permettre de perdre du temps et de mettre la profession en pause », alerte le président de l'USPO, très satisfait d'avoir pu échanger avec le ministre de la Santé. « Si Olivier Véran nous a reçus, c'est qu'il a envie d'entendre ce qu'on a à dire. »
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine