LE BÉARN a connu son essor industriel avec l’exploitation du gisement de gaz de Lacq dans les années 1950. Aujourd’hui, le Centre scientifique de Total regroupe 2 000 emplois. On remarque la création récente d’un pôle de R & D biomédicale.
La ville dispose d’une université et d’un pôle d’enseignement supérieur (Industrie, ESC Pau) de 17 000 étudiants et 3 900 chercheurs.
Pau compte 31 quartiers-iris et 39 pharmacies, avec une densité officinale de 1 pharmacie pour 2 100 habitants. Compte tenu du niveau moyen de demande médicament par habitant, une pharmacie couvre la demande de 2 200 Équivalents Français Moyens (EFM). Ce qui traduit un équipement officinal supérieur à la moyenne nationale (1 pharmacie pour 2 800 EFM).
Niveau de demande médicament et nombre de pharmacies par quartier-iris.
La première carte en dégradé de bleus montre les disparités du niveau de demande en médicament par habitant, d’un iris à l’autre, variant entre Iris extrêmes dans une proportion de 1 à 4, un écart relativement courant.
Rappelons qu’il s’agit de populations recensées donc résidentes. La carte représente également la position des pharmacies, selon FINESS.
Potentiel de chiffre d’affaires par officine et part de parapharmacie par iris INSEE.
La deuxième carte en dégradé de rouge indique la part potentielle de parapharmacie relevant de chaque iris (base nationale 17 % OTC et para). On rappelle que ce poids est calculé sur la base d’une offre moyenne nationale, et en fonction du profil de la population de chaque iris. Ce poids théorique peut s’écarter sensiblement du poids observé pour chaque officine, compte tenu de sa politique d’offre produit et de sa taille.
Le chiffre en bleu indique le potentiel de chiffre d’affaires médicament moyen des pharmacies de chaque iris.
Les 39 pharmacies de la ville se partagent un potentiel médicament de 48 millions d’euros, soit en moyenne 1,22 million d’euros par officine, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale.
Densité d’officine face au potentiel de demande.
Le graphique en nuage de points situe chaque quartier-iris en ce qui concerne d’une part son potentiel médicament, exprimé en Équivalent Français Moyen (EFM) en abscisse, et le nombre d’officines en ordonnée.
Il apparaît que :
- 9 quartiers-iris sont dépourvus de pharmacie (tout en bas du graphique), soit un quart des iris de la ville. Cette proportion est inférieure à la moyenne observée pour les villes de même taille. Parmi ces quartiers-iris, 4 comptent chacun plus de 2 500 habitants, dont un compte 5 200 EFM.
- A contrario, 4 quartiers-iris ont un équipement officinal très important, avec moins de 1 000 habitants EFM par officine (zone à gauche du graphique), dont deux comptants 5 pharmacies chacun.
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L’ensemble des études de villes parues dans cette rubrique sont également accessibles sur quotipharm.com dans la rubrique « géopharmacie ».
Voici la prochaine ville retenue pour notre page géopharmacie : Saint-Denis. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
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