Le deuxième rappel de vaccin Covid instauré par le gouvernement peut être réalisé chez les personnes à partir de 80 ans… Par la suite, il a été préconisé à partir de 65 ans par la Haute Autorité de santé, uniquement chez les personnes les plus à risque. Explications de ces divergences.
Le 14 mars, le gouvernement a ouvert le deuxième rappel de vaccin Covid (4e dose) à toutes les personnes de 80 ans ou plus, les résidents d’EHPAD et d’USLD, en respectant un délai de 3 mois avec le premier rappel. Cette mesure a été mise en place conformément à l’avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale du 18 février, mais sans attendre l’avis de la Haute Autorité de santé.
Résultat : les recommandations de la HAS, rendues le 18 mars, diffèrent quelque peu de ce qui a été instauré en France. Tout d’abord, l’instance sanitaire n’a pas retenu le même critère d’âge, ni une ouverture de ce rappel à toute une classe d’âge. En effet, la HAS propose de « rendre possible l’administration d’une seconde dose de rappel aux personnes de plus de 65 ans qui le souhaitent et qui sont soit à très haut risque de forme sévère de la maladie, soit polypathologiques ». Autre différence : elle préconise de respecter un intervalle d’au moins 6 mois avec le premier rappel (contre actuellement 3 mois, selon la mesure gouvernementale). Ce délai de 6 mois a été choisi afin de ne pas diminuer d’adhésion de la population par des rappels trop fréquents.
À ce jour, c’est donc la mesure gouvernementale, appuyée par la publication d’un message DGS-Urgent - qui prévaut. Les personnes de 65 ans ne doivent pas, à ce jour, recevoir de 4e dose, excepté celles qui sont immunodéprimées. En effet, une quatrième dose de vaccin est d’ores et déjà recommandée pour toutes les personnes immunodéprimées.
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