La « mission flash » sur les urgences et les soins non programmés pour l’été dernier, qui a notamment ouvert la possibilité aux pharmaciens en CPTS (en plus de ceux en maison de santé pluriprofessionnelle - MSP - et en centres de santé) de réaliser des protocoles cystite et angine, a pris fin le 30 septembre. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) fait le point sur le devenir de ces missions.
À titre dérogatoire et temporaire, la « mission flash » estivale sur les urgences a ouvert la possibilité, de juillet à septembre, de mettre en place quatre protocoles en officine dès lors que le pharmacien exerce au sein d’une CPTS. Ces protocoles pouvaient concerner la cystite, l’angine, la varicelle et la rhinoconjonctivite allergique saisonnière. La mission flash ayant pris fin le 30 septembre, l’USPO a interrogé le ministère de la Santé sur la suite de ces missions, qui a donné les réponses suivantes :
• Les pharmaciens ayant déjà réalisé des protocoles peuvent poursuivre cette activité : les actes réalisés jusqu’au 30 septembre seront payés par l’assurance-maladie, puis à partir du 1er octobre par l’agence régionale de santé (ARS) dont ils dépendent.
• Pour les confrères qui souhaitent se lancer, deux solutions s’offrent à eux : soit ils déposent un protocole local de coopération, soit ils attendent les protocoles spécifiques aux CPTS, en cours de validation par la Haute Autorité de santé (HAS), dont la publication est prévue courant octobre.
Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, espère toujours que ces protocoles pourront être étendus au-delà des CPTS, notamment aux équipes de soins primaires (ESP) à l’organisation plus souple. D’autant que de nombreux obstacles n’ont pas permis un réel déploiement sur le territoire, même si, pour ceux qui y sont parvenus, c’est un motif de satisfaction.
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