Karl Parance, P-DG de Zydus France, s’interroge sur la place du générique, qui fait l’objet d’une indemnisation particulière du pharmacien français, dans le projet de rémunération présenté. « On a un outil qui marche bien avec un modèle économique qui a fait ses preuves, nous avons atteint 82 % de taux de substitution la meilleure année », rappelle Gilles Bonnefond. Le souci repose sur « des facteurs de nuisance organisée », issus notamment de visiteurs médicaux et de leur « capacité à désinformer les médecins, éventuellement à nuire, y compris à nuire sur les économies ». Pour le président de l’USPO la multiplication de la mention « non substituable » sur les ordonnances, qui plus est quand le médecin a utilisé un tampon dédié fourni par un laboratoire, est bien « la preuve qu’il faut aller plus loin que ce que propose la loi médicament ». Il insiste sur la notion de service au patient, le facteur d’économies important que représentent les génériques, tout en ayant « une qualité de prise en charge du patient identique avec un même niveau de remboursement ». Ce que confirme Philippe Gaertner. « Il est certain que le générique a toute sa place dans le dispositif économique. Il faut redynamiser ce champ-là car il participera à l’efficience économique. »
La place du générique dans le dispositif économique
Publié le 31/10/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2871
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