Présent pour le moment à de « très faibles niveaux », un nouveau variant attire l’attention de la communauté scientifique. En effet, le C.1.2 mute quasiment deux fois plus vite que les autres variants connus.
Signalé la semaine dernière sur la plateforme de recherche, d’innovation et de séquençage du Kwazula Natal (KRISP), le variant C.1.2 est placé sous surveillance par les scientifiques sud-africains. Selon l’Institut national des maladies transmissibles d’Afrique du Sud (NICD), sa fréquence a graduellement augmenté ces derniers mois. Détecté dans toutes les provinces sud-africaines, il a aussi été observé dans d’autres pays tels que la Chine, la Nouvelle-Zélande, l’île Maurice et le Royaume-Uni.
Les chercheurs notent qu’il n’est présent, pour le moment, qu’à de « très faibles niveaux » et qu’il est trop tôt pour déterminer son évolution. Actuellement, sa fréquence est trop faible pour le considérer comme un variant préoccupant, mais la surveillance est de mise car le C.1.2 mute presque deux fois plus vite que tous les autres variants connus. « À ce stade, nous n'avons pas de données expérimentales pour confirmer comment il réagit, en termes de sensibilité aux anticorps », indique le NICD, qui se dit néanmoins confiant dans la capacité des vaccins actuels à « protéger contre les cas graves et la mort ».
Touchée par une 2e vague de contamination due au variant Bêta en décembre et janvier derniers, l’Afrique du Sud fait aujourd’hui face à une 3e vague dominée par le variant Delta. Il s’agit du pays le plus touché du continent africain.
Avec l'AFP.
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