Pour le laboratoire britannique, il est temps de « repenser la place du selfcare en France » et de rappeler le rôle clé du pharmacien. Avec ses marques phares telles que Parodontax, Sensodyne ou encore ProRhinel, GSK Santé Grand Public affirme que ses produits sont utilisés par 15 millions de Français au quotidien. Pour autant, l’automédication occupe une place limitée dans l’Hexagone en comparaison avec d’autres pays. Si 8 Français sur 10 disent recourir à l’automédication et que la pratique concerne un produit sur sept en pharmacie, elle ne représente au final que 10 % des ventes à l’officine.
Changer les comportements
GSK veut donc capitaliser sur les pharmaciens et sur la confiance que leur portent les Français pour modifier les comportements et casser l’habitude du tout prescrit. Pour cela, il propose un programme d’accompagnement sur trois ans. La première année est consacrée à la santé mentale et au bien-être et le laboratoire va concevoir des outils « pour susciter des changements comportementaux et orienter les pharmaciens dans leurs conversations autour du bien-être ». La deuxième année vise à proposer des « supports destinés à une meilleure information des patients » et à développer des outils de diagnostic. « Elle sera aussi l’occasion d’aider les pharmaciens à identifier et résoudre les enjeux des connaissances médicales grâce à un outil d’évaluation de ces dernières. » Enfin, la troisième année porte sur la sensibilisation du grand public au rôle du pharmacien dans l'automédication.
Responsabiliser les patients
Plus concrètement, cet accompagnement prend la forme de formations des équipes officinales, en particulier dans les domaines de spécialisation de GSK, par exemple la santé bucco-dentaire. Les mots d’ordre ? « Formation des équipes avec des outils modernes et responsabilisation des patients », explique Cédric Perry, directeur commercial de GSK Santé Grand Public. « Nous comptons 4 800 pharmaciens partenaires et nous voulons élargir ce panel. » Le but, faire de « l’automédication responsable » un nouveau réflexe. Car c’est le moment d’agir pour Cédric Perry. « L’épidémie de Covid a fait bouger les lignes en replaçant le pharmacien au centre des dispositifs de santé. »
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