Interprofessionnalité

Une charte de bonnes pratiques de la téléconsultation

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Publié le 12/04/2022

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Crédit photo : Phanie

Pour accompagner le développement des pratiques de téléconsultation sur l’ensemble du territoire, une charte de bonnes pratiques de la téléconsultation a été publiée par l’assurance-maladie, les syndicats et l'Ordre des médecins.

La charte de bonnes pratiques de la téléconsultation rappelle les grands principes qui doivent régir l’activité de téléconsultation. Si elle est destinée principalement aux médecins qui réalisent cet acte, elle aborde néanmoins le rôle du pharmacien.

Le document indique que « la téléconsultation a pour objet de permettre à un médecin de donner une consultation à distance à un patient », mais qu’un « professionnel de santé autre que médecin peut être présent auprès du patient et, le cas échéant, assister le médecin au cours de la téléconsultation ».

Il est également rappelé que la consultation en présentiel doit être privilégiée dans les situations où elle est possible : « Si la téléconsultation peut constituer une aide à la prise en charge d’un patient, la consultation en présentiel reste l’acte de référence, notamment parce que l’examen clinique est le pilier de la prise en charge du patient », indique la charte.

Dans ces conditions, la pertinence du recours à la télémédecine ou au télésoin « est appréciée par le professionnel médical, le pharmacien ou l'auxiliaire médical ».

Si un pharmacien intervient lors d’un acte de téléconsultation ou dans une activité de télésoin, il est chargé de la tenue du dossier patient. Il y inscrit :

- Le compte rendu de la réalisation de l’acte,

- Les actes et les prescriptions effectués,

- Son identité et éventuellement celles des autres professionnels participant à l'acte,

- La date et l'heure de l'acte,

- Le cas échéant, les incidents techniques survenus au cours de l’acte.

Par ailleurs, le médecin qui téléconsulte est encouragé à recourir à la e-prescription sans attendre le 31 décembre 2024, date à partir de laquelle la e-prescription (prescription unifiée, authentifiée par QR code, progressivement en données structurées) sera rendue obligatoire.