VOYAGER avec son animal ne s’improvise pas, surtout si vous passez les frontières, votre animal devra montrer patte blanche. Renseignez-vous à l’avance sur les formalités que vous aurez à accomplir pour son compte, certaines démarches nécessitent jusqu’à six mois de délai. Une fois les demandes d’importation et les certificats sanitaires nécessaires en poche, il faut penser à trouver à votre animal une petite place à vos côtés pendant le transport. Tout n’est pas si simple !
Des vaccinations en règle.
Dès que l’on choisit de mettre les pattes de nos amis hors de nos frontières, les difficultés s’accumulent, la plupart des pays cherchant à se prémunir contre les maladies véhiculées par les animaux. Renseignez-vous auprès des ambassades sur les vaccins exigés selon les pays. La vaccination antirabique est incontournable. Si vous voyagez à travers plusieurs pays, des vaccinations ou des examens supplémentaires sont exigés selon les formalités d’entrée de chacun d’entre eux. De manière générale, l’Union européenne exige la présentation d’un passeport européen pour l’animal (délivré uniquement par un vétérinaire), c’est le seul document pouvant certifier la vaccination antirabique des chiens et chats. L’Union exige aussi une identification par puce électronique.
En voiture !
Durant le trajet en voiture, le chat et le petit chien sont plus en sécurité dans leur cage de transport que vous aurez garnie d’une alèse absorbante, de préférence jetable. La cage doit être assez grande pour permettre à l’animal de se tenir debout. Elle sera placée sur le siège arrière, bien attachée par la ceinture de sécurité pour éviter qu’elle ne bouge. Un chien de plus grande taille peut être laissé en liberté uniquement à l’arrière, s’il est turbulent, il faut installer un filet de sécurité ou une grille de séparation entre l’avant et l’arrière du véhicule. Si vous utilisez d’autres moyens de transports que la voiture, prenez contact auprès des compagnies d’aviations, ferroviaires ou navales pour connaître les réservations à faire, les tarifs et dans quelles conditions votre animal est accepté (voyage avec vous ou en soute).
Des pauses pour la soif.
Le plus grand danger pour un animal en voiture, est la déshydratation. Prévoyez de vous arrêter régulièrement toutes les deux heures. À chaque arrêt, donnez-lui à boire de l’eau (fraîche si possible), évitez de lui donner à manger pendant le trajet (éventuellement des croquettes), il pourrait être malade. Faites-lui faire un petit tour, toujours en laisse, pendant quelques minutes. Pour éviter que l’animal se sauve, attachez sa laisse avant d’ouvrir les portières. Si votre chat est stressé, n’insistez pas et laissez-le dans son panier. En insistant vous risquez de provoquer des réactions de peurs (griffures). Enfin, ne laissez jamais votre compagnon seul dans une voiture, surtout s’il fait chaud, il pourrait attraper un coup de chaud qui pourrait lui être fatal. Si vous devez vous absenter même cinq minutes, garez impérativement votre voiture à l’ombre et laissez les fenêtres légèrement entre-ouvertes.
Stress et mal au cœur
Les animaux peuvent être sujets au mal des transports. Pour limiter les dégâts, ne les faites pas trop manger dans les 12 heures précédant le départ. Le vétérinaire ou le pharmacien vous indiquera des médicaments pour prévenir les vomissements. L’aliment utilisé en vacances doit être le même que d’habitude pour éviter les troubles digestifs liés à l’adaptation. L’aliment sec est préféré car de meilleure conservation. Un voyage peut être stressant pour votre compagnon, vous pourrez calmer son appréhension en lui administrant des médicaments homéopathiques contre l’excitation et l’anxiété, pendant les jours précédant le départ et le jour J. Vous pouvez vaporiser le panier ou le coussin du chat avec un produit contenant des phéromones d’apaisement (Feliway).
À chacun ses repères
L’arrivée dans un lieu inconnu ne devrait pas être traumatisante pour votre chien. Au contraire, c’est un nouveau territoire à explorer mais il faut redoubler d’attention et le laisser sortir uniquement sous votre surveillance. Les plages sont souvent interdites aux chiens, lorsque l’accès est possible le sable peut irriter Ses yeux et se loger dans les coussinets. Prévoir une solution ophtalmique calmante et un produit qui durcit les coussinets (Cani sport, Solipat, Rando patt). Après un bain de mer, il faut rincer le chien à l’eau douce.
A la montage et à la campagne, les parasites externes sont nombreux en été, il faut effectuer une prévention avec des sprays (Defendog, Defencat, Frontline, Fiprokil), des colliers (Seresto, Biocanina, Préventic) ou des spot-on (Advantage 40, Advantix, Biocanispot, Dog net, Frontline combo, Fyperix, Vetheo tiques et puces). En revanche, le chat est casanier, il n’apprécie pas beaucoup le fait de se retrouver loin de chez lui. Vous pouvez l’aider à trouver ses repères plus rapidement en emportant ses objets familiers : panier, couverture, gamelle, jouets. Au retour, il est conseillé de vermifuger son animal surtout après un séjour dans une région où l’échinococcose est présente.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques