L'information est très sérieuse, même si elle sort à quelques jours seulement du 1er avril… Une étude parue la semaine dernière dans Current Biology révèle que certains poissons tropicaux du genre meiacanthus, tels les grammistes et les atrodorsalis, ont développé un venin défensif qui leur permet d'étourdir leur prédateur pour lui échapper. Ce venin, produit par deux glandes reliées aux crocs aurait sur l'assaillant les mêmes effets qu'une injection de morphine. Mais ce qu'il y a de plus étonnant est le fait que la morsure venimeuse participe d'un processus purement défensif, chose rare dans le règne animal. Lorsque le prédateur saisit le meiacanthus dans sa gueule pour l'avaler, celui-ci plante ses crocs dans les gencives de son agresseur ce qui a pour effet de faire chuter sa tension artérielle brutalement. Le prédateur, comme étourdi, perd alors sa coordination et relâche sa pression sur sa victime qui finit par s'échapper. Enképhalines, neuropeptide Y et phospholipase seraient à la base de la formule de ce poison original et très efficace.
Ichtyologie
Poison d'avril
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Publié le 06/04/2017
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D. D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3340
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