Des chercheurs français vont peut-être relancer le mythe de la jeunesse éternelle. Alors qu’ils étudiaient la maladie génétique de Cockayne, ces membres de l’Institut Pasteur et du CNRS, en partenariat avec des scientifiques du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) et de l’Institut Gustave Roussy, ont découvert le rôle joué par l’altération de la protéase HTRA3 dans ce syndrome de vieillissement précoce. Mieux, ils ont réussi à la refaire fonctionner. « Nous avons trouvé deux traitements qui nous ont permis de restaurer un niveau normal de cette protéase », explique Miria Ricchetti, coordinatrice de l’étude. Ceux-ci devraient être testés prochainement sur des patients atteints de ce syndrome qui touche une centaine de personnes dans le monde occidental, la plupart des malades décédant pendant l’enfance, avant l’âge de 7 ans dans les formes les plus sévères. Concrètement, au-delà d’un vieillissement précoce, cette maladie se traduit par un retard de croissance, une hypersensibilité aux rayons ultra-violets (UV) et des anomalies neurodégénératives.
Quoi qu’il en soit, la chercheuse de l’Institut Pasteur estime que le nouveau mécanisme découvert par son équipe pourrait également être impliqué dans d’autres maladies génétiques rares provoquant un vieillissement accéléré, voire dans le vieillissement normal. À suivre.
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