Un réseau officinal redessiné
Si l'on fait abstraction de l'affaire Lactalis qui a quelque peu ébranlé la profession fin 2017, la nouvelle année démarre en fanfare pour la pharmacie avec la publication, le 4 janvier, de l’ordonnance relative aux conditions de création, de transfert et de regroupements d’officines. Il faudra cependant attendre juillet et le décret d’application pour mettre en œuvre les quelques assouplissements qui permettent au réseau officinal de mieux s’adapter aux nouveaux modes de consommation des Français. À défaut de gommer les disparités sur le terrain.
L’année s’annonce en tout cas sous d’heureux auspices si l’on en croit l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USP0). Selon Gilles Bonnefond, son président, après une année 2017 catastrophique, la profession s’apprête à vivre des jours meilleurs grâce au nouveau mode de rémunération figurant à l’avenant conclu avec l’assurance-maladie, six mois plus tôt.
La fiscalité va également subir des changements avec une année blanche sur les revenus de 2018 mais aussi la disparition du RSI tandis que la CSG sera augmentée et le CICE, supprimé.
La fin des marques ombrelles
L’Agence du médicament tranche enfin et met fin aux marques ombrelles qui semaient la confusion dans les rayons de médicaments à prescription facultative et de dispositifs médicaux. Voire de compléments alimentaires. Si elle satisfait les pharmaciens, cette décision les surprend par sa fermeté. Les industriels, par la voix de leur association, l’AFIPA, sont quant à eux bien décidés à ne pas en rester là. Car, estiment-ils, la décision de l’ANSM éloigne les patients de solutions pour une automédication responsable.
Année zéro de la vaccination antigrippale à l’officine, le bilan est très encourageant : les deux régions expérimentales font état de 156 000 patients vaccinés par 5 286 pharmaciens vaccinateurs dans 2 726 officines. Plus investis que jamais dans leur exercice professionnel, les pharmaciens ne doivent pas moins faire face à une recrudescence de ruptures de stocks, qui ont augmenté de 30 % en 2017, selon les statistiques de l’Agence du médicament.
Si l'on fait abstraction de l'affaire Lactalis qui a quelque peu ébranlé la profession fin 2017, la nouvelle année démarre en fanfare pour la pharmacie avec la publication, le 4 janvier, de l’ordonnance relative aux conditions de création, de transfert et de regroupements d’officines. Il faudra cependant attendre juillet et le décret d’application pour mettre en œuvre les quelques assouplissements qui permettent au réseau officinal de mieux s’adapter aux nouveaux modes de consommation des Français. À défaut de gommer les disparités sur le terrain.
L’année s’annonce en tout cas sous d’heureux auspices si l’on en croit l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USP0). Selon Gilles Bonnefond, son président, après une année 2017 catastrophique, la profession s’apprête à vivre des jours meilleurs grâce au nouveau mode de rémunération figurant à l’avenant conclu avec l’assurance-maladie, six mois plus tôt.
La fiscalité va également subir des changements avec une année blanche sur les revenus de 2018 mais aussi la disparition du RSI tandis que la CSG sera augmentée et le CICE, supprimé.
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L’Agence du médicament tranche enfin et met fin aux marques ombrelles qui semaient la confusion dans les rayons de médicaments à prescription facultative et de dispositifs médicaux. Voire de compléments alimentaires. Si elle satisfait les pharmaciens, cette décision les surprend par sa fermeté. Les industriels, par la voix de leur association, l’AFIPA, sont quant à eux bien décidés à ne pas en rester là. Car, estiment-ils, la décision de l’ANSM éloigne les patients de solutions pour une automédication responsable.
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