L’OBSERVATOIRE s’inscrit dans le cadre d’un programme global destiné à améliorer l’utilisation de l’insuline basale et qui a déjà permis l’élaboration d’une Charte co-construite avec près de 500 diabétologues et prenant en compte les avis des patients. « En effet, au-delà de la mise à disposition des traitements, Sanofi s’est fixé comme objectif d’accompagner les patients et de les aider à mieux prendre en charge cette pathologie complexe », déclare Marc-Antoine Lucchini, directeur général Sanofi France.
Les résultats préliminaires de l’Observatoire portent sur 500 patients diabétiques de type 2, âgés en moyenne de 68 ans, sous insuline basale ± associée aux antidiabétiques oraux et/ou agonistes des GLP-1 (sans insuline rapide). L’ancienneté de leur traitement par insuline était de 5 ans en moyenne.
Les résultats montrent des failles dans l’utilisation de l’insuline par les patients. La moitié d’entre eux (51 %) déclare redouter la survenue d’une hypoglycémie, et cette crainte conduirait 28 % des patients à diminuer leur dose d’insuline. Le niveau de connaissance des objectifs glycémiques est moyen : seulement 58 % des malades déclarent connaître leur objectif d’HbA1c fixé par leur médecin et le choix de cet objectif n’a été expliqué que pour 47 % d’entre eux.
Une éducation insuffisante.
De nombreuses données montrent qu’une importante marge de progression dans la qualité de la prise en charge des patients est possible : 29 % déclarent ne pas avoir reçu d’éducation thérapeutique, ni de manière globale sur le diabète, ni spécifiquement vis-à-vis de l’insuline. D’où un faible niveau d’autonomisation des patients (autonomie complète chez seulement 36 %), et pour certains la nécessité d’un recours à une infirmière pour l’injection.
Les résultats montrent également d’importantes lacunes en matière d’autosurveillance glycémique (ASG). Ainsi, 38 % des patients ne sont pas complètement formés à l’ASG, c’est-à-dire à la réaliser et à l’interpréter. La dose quotidienne d’insuline basale était inférieure à 40U chez 64 % des malades.
De manière générale, alors que 44 % des patients interrogés perçoivent leur santé comme mauvaise ou très mauvaise, les deux tiers se disent pourtant satisfaits de leur vie actuelle. L’annonce de la mise sous insuline est souvent très mal vécue.
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