Les cystites aiguës touchent le plus souvent des femmes, quel que soit leur âge, sans terrain particulier, sans comorbidité et sans anomalie organique ou fonctionnelle de l’arbre urinaire. Elles ne comportent pas généralement de risques de complications. Cependant, il s’agit d’infections qui peuvent s’accompagner d’un sepsis grave. Nous devons donc bien connaître les signes qui doivent faire penser à une cystite aiguë et amener à consulter un médecin : pollakiurie, impériosité mictionnelle, miction douloureuse, brûlures mictionnelles, ceci en l’absence de fièvre et de tout symptôme durant les quatre semaines précédant cet épisode. Une antibiothérapie probabiliste sera alors instaurée par le médecin. Le germe le plus courant est Escherichia coli, retrouvée dans environ 80 % des cas. La dispensation que nous ferons de l’ordonnance devra s’accompagner d’un certain nombre de conseils d’hygiène de vie, notamment : uriner aussi souvent qu’on en ressent le besoin, boire au moins 1,5 litre d’eau par jour, vider sa vessie après les rapports sexuels, s’essuyer d’avant en arrière après une selle (et non l’inverse), porter des sous-vêtements en coton et des pantalons qui ne serrent pas.
Le point de vue de l’UTIP
Publié le 21/01/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2975
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