- Endoscopie digestive haute : elle ne fait pas le diagnostic de RGO, mais celui des érosions, de l’œsophagite et des éventuelles ulcérations, voire d’une sténose qui peuvent accompagner le RGO (mais, elle est normale dans près d’un tiers des cas de RGO symptomatiques). Elle permet aussi d’effectuer des biopsies et d’éliminer un cancer.
- ph-métrie œsophagienne : c’est l’exploration fonctionnelle la plus sensible pour le diagnostic de RGO pathologique (mesure le nombre de reflux et leur durée). Les données sont enregistrées sur 24 heures (mode « filaire ») ou 48 heures (mode « sans fil »).
- pH-impédancemétrie œsophagienne : elle mesure sur 24 heures l’impédance intra-œsophagienne par des couples d’électrodes situées le long d’un cathéter et permet la détection des reflux indépendamment du pH (utile, notamment, pour les patients sous antisécrétoires).
- Manométrie œsophagienne : elle n’objective pas le RGO mais des facteurs favorisants, comme l’effondrement de la pression du sphincter inférieur de l’œsophage (mécanisme essentiel du RGO).
- Transit oeso-gastro-duodénal : il conserve un intérêt dans le bilan préopératoire, notamment en cas de volumineuse hernie hiatale.
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