Des biologistes marins et des chercheurs en cancérologie absorbés dans l'observation d'un banc d'huîtres ? L'image est une première.
Mais contrairement aux apparences, nous ne sommes pas au buffet d'un congrès scientifique, mais au cœur du laboratoire Physiologie des invertébrés de l'Ifremer. Le projet Mollusc, financé par la fondation ARC contre le cancer, s'est en effet fixé comme objectif de mieux comprendre les mécanismes communs à l'huître et au cancer. Car l'huître a cette particularité de pouvoir contrôler l'effet Warburg. À savoir, le développement cellulaire responsable des cancers. Les chercheurs ont par ailleurs montré qu'un stress de température bloquait le déclenchement de ce phénomène chez l'huître. Le projet Mollusc vise à valider l'hypothèse selon laquelle l'huître possède des mécanismes lui permettant de contrôler l'effet Warburg par la température. Ces recherches sur l'huître pourraient ouvrir des pistes inexplorées afin de révéler de nouvelles cibles thérapeutiques contre les cancers. De nouvelles perles venues des océans, en quelque sorte…
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques