Madame Xavière J., 58 ans

Publié le 17/12/2012

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Le contexte

Madame J. est victime d’une pneumonie communautaire, survenue probablement à la suite d’une virose respiratoire négligée. Le médecin, ayant posé un diagnostic probabiliste, a prescrit :

Une antibiothérapie par télithromycine (Kétek). Présentant une forte activité sur les Gram + et les germes atypiques retrouvés dans les infections respiratoires, ce kétolide constitue une alternative à l’amoxicilline seule ou associée à l’acide clavulanique, au céfuroxime-axétil ou à la clarithromycine. Ketek s’administre en une prise quotidienne unique de deux comprimés (800 mg) sur cinq jours (sinusites aiguës, exacerbations des bronchites chroniques) ou sept à dix jours (pneumonies communautaires de gravité légère à modérée). Il bénéficie d’une bonne tolérance générale (nausées, diarrhées, vertiges, parfois troubles de la vision, ces signes étant transitoires et réversibles).

Une association d’un antiseptique (benzododécinium) et d’un tensioactif (polysorbate 80), Prorhinel, un traitement d’appoint des infections de la muqueuse rhinopharyngée par lavage nasal.

Du Rhinathiol Prométhazine, associant la carbocistéine, un fluidifiant bronchique, à la prométhazine, une phénothiazine antihistaminique sédative, exposant avant tout à un risque de somnolence mais aussi à des effets anticholinergiques, de l’hypotension orthostatique, des troubles de l’équilibre, une incoordination motrice (la survenue d’effets iatrogènes hématologique reste exceptionnelle mais doit être connue).

Votre conseil

Vous contactez le prescripteur qui s’est trompé dans la posologie du Kétek (elle est de deux cp/j, soit 800 mg). L’ordonnance appelle des conseils accompagnant l’utilisation d’une spécialité contenant une phénothiazine : troubles anticholinergiques (à envisager particulièrement chez un homme souffrant de rétention urinaire ou chez un patient atteint d’un glaucome à angle ouvert), et prudence au volant.