Chercheur à l'université de Strasbourg, le Pr Luc Dupuis a découvert que la perte de poids était un facteur aggravant de la maladie de Charcot, maladie neurologique d'évolution presque toujours mortelle.
La maladie de Charcot, ou sclérose latérale amyotrophique, est une maladie neurologique à évolution rapide presque toujours mortelle et qui attaque directement les neurones responsables du contrôle des muscles volontaires. Stephen Hawking, physicien britannique réputé pour ses travaux et ses livres sur les trous noirs ou le Big bang, était atteint de cette maladie.
La maladie de Charcot frappe le plus souvent les personnes âgées entre 40 et 60 ans. Au final, tous les muscles sous contrôle volontaire sont touchés : les patients perdent leur capacité à bouger les bras, les jambes, puis leur capacité à respirer et sont alors contraints d'être mis sous assistance respiratoire. La plupart des personnes meurent d'une insuffisance respiratoire, généralement dans les 3 à 5 ans après l'apparition des symptômes. Toutefois, environ 10 % des patients atteints de la maladie de Charcot survivent tout au plus une dizaine d’années.
Malheureusement, il n’existe pas de traitement capable de guérir cette maladie. Seul le Rilusole permet d’augmenter cette survie de 3 à 6 mois. La recherche va bon train. Notamment, le Pr Luc Dupuis, chercheur à l’université de Strasbourg, a fait une découverte étonnante : en limitant la perte de poids du patient, on peut améliorer sa survie des patients.
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