Le but ultime de l’utilisation du mélange cellulaire dit GRNOPC1 chez les humains est d’obtenir une réparation de la moelle épinière. Nous en sommes encore loin et les obstacles sont nombreux.
L’inclusion de ce premier patient dans un essai utilisant des cellules SEh intervient au terme d’une bataille juridique intense aux États-Unis. Le 28 septembre dernier, la cour d’appel de Washington avait levé l’interdiction d’utiliser les fonds fédéraux pour financer la recherche sur les cellules souches. La levée est temporaire et le débat juridique n’est pas définitivement clos, mais la recherche a immédiatement repris après ce jugement. La décision définitive de la cour d’appel doit être rendue fin décembre. Aux États-Unis, les chrétiens conservateurs s’opposent à cette recherche.
En France, les recherches utilisant les cellules SEh sont interdites, mais des autorisations sont données au cas par cas, à certaines équipes et pour certains projets par l’Agence de la biomédecine. Le Pr Marc Pechanski, directeur de l’Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques (I-Stem, Genopole) constate que la France a 10 ans de retard dans cette recherche.
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