Substances odorantes volatiles, les huiles essentielles font preuve d’étonnantes propriétés. Elles peuvent provenir de toutes les parties des plantes aromatiques, feuille, fleur, fruit, graine, écorce ou racine, d’où elles sont extraites par distillation à la vapeur d’eau ou par expression à froid dans le cas des agrumes. Des méthodes qui garantissent leur qualité, tout comme la définition de certains critères - origine géographique, espèce botanique, partie utilisée, profil chromatographique… Très actives, les huiles essentielles contiennent de nombreux composés terpéniques - des centaines de molécules - dont certains (phénols, cétones…) peuvent avoir des effets indésirables, ou même être toxiques pour l’organisme. D’une même espèce végétale, on peut produire des huiles essentielles dont les effets sont très différents. Le romarin officinal, par exemple, peut en fournir trois : l’huile essentielle de camphre (une cétone) qui est décontracturante, mais neurotoxique, l’huile essentielle de verbénone (une cétone) qui est mucolytique, cicatrisante et moins toxique, l’huile essentielle de cinéole qui présente un intérêt pour le traitement des pathologies hivernales. Le thym, pour sa part, peut engendrer pas moins de sept huiles essentielles. La plupart ont des propriétés anti-infectieuses très intéressantes et sont dénuées d’effets indésirables. L’une d’entre elles, en revanche, renferme du thymol, une substance de la famille des phénols qui sont dermocaustiques, hépatotoxiques et hypertenseurs. On peut cependant l’utiliser sous forme diluée, car c’est un anti-infectieux majeur. La lavande, enfin, fait preuve de multiples propriétés. Elle est anti-infectieuse, anti-inflammatoire, calmante et sédative. Elle est également connue pour apaiser les maux de tête et prévenir les refroidissements.
Romarin, thym et lavande agissent en synergie pour combattre les maux de l’hiver. Mais ces plantes sont loin d’être les seules à être utilisées dans le cadre des pathologies hivernales. Reconnu depuis l’Antiquité pour ses applications médicinales, l’eucalyptus, ou gommier bleu, est un puissant antiseptique des voies respiratoires, aux propriétés purifiantes et assainissantes. Le serpolet est un autre végétal utilisé de longue date dans les affections ORL. De la même famille que le thym, il est antiseptique et antifongique. L’érysimum officinal, aussi appelé l’herbe aux chantres, voue ses propriétés mucolytiques au traitement des maux de gorge et des cordes vocales. Le pin de Sibérie, pour sa part, est utilisé comme antiseptique et assainissant atmosphérique. C’est aussi un décongestionnant respiratoire. Dernier, mais pas des moindres, le niaouli a plus d’une application dans le domaine des affections hivernales : antiviral, anti-infectieux, antibactérien et anti-inflammatoire, il a aussi une action expectorante et analgésique.
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