Le président d’Haleon France, Cédric Perry, rappelle que 1,2 milliard de pathologies bénignes sont directement traitées par les populations chaque année en Europe, une tendance qui continuera à progresser dans l’avenir, renforçant d’autant l’importance du « pharmacien conseil ». Ceci amène Haleon à se rapprocher encore plus des officinaux, en leur proposant notamment de nouveaux outils d’aide à la délivrance, et en encourageant leurs missions de santé préventive.
Né en 2022 de la cession par le laboratoire GSK de sa branche santé grand public, Haleon est aujourd’hui le leader mondial de ce secteur, en particulier dans le domaine de la santé bucco-dentaire, des antidouleurs sans ordonnance et de la santé respiratoire. Il possède un portefeuille de 130 références, dont 25 incontournables, et représente en France 70 % du chiffre d’affaires de l’automédication d’une officine moyenne.
Fiches d'aide à la dispensation
Rym Bergaya, pharmacienne responsable des relations avec les professionnels de santé d’Haleon, a présenté différents outils numériques ou imprimés, tels que Webinaires, quiz, vidéos ou arbres décisionnels, qui concourent tous à favoriser le rôle clé du pharmacien. Pharmacienne chargée des affaires médicales en France, Valérie Michaud a détaillé les fiches d’aide à la dispensation des AINS, notamment en ce qui concerne l’ibuprofène et l’arthrose, et qui sont complétées par des cas comptoirs et une revue de littérature. Le laboratoire propose aussi des aides à la délivrance dans le domaine du sevrage tabagique, du lavage nasal des enfants et des vitamines, et souhaite aider les patients à limiter les effets de la pollution de l’air sur leur respiration. De plus, Haleon mise sur le développement des e-notices, complétées par des QR codes de mise à jour, pouvant être flashés sur les boîtes.
Haleon a publié il y a quelques mois un Livre blanc sur le self care en Europe, qui a été adressé aux institutions de l’Union européenne, et qui s’achève sur une dizaine de recommandations clé, concernant notamment la formation des professionnels de santé au self care et la valorisation du rôle des pharmaciens en matière de conseil. Comme l’a souligné Cédric Perry, le self care est d’autant plus appelé à progresser que l’accès aux médecins se complique, en France comme ailleurs, renforçant ainsi l’importance des réseaux de soins et la place des officines. Laboratoire britannique, Haleon se garde de plaider pour un modèle « tout libéral », mais rappelle qu’un self care « contrôlé et raisonné » pourra consolider l’équilibre des systèmes de santé européens.
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