En raison de la présence d’une impureté probablement cancérogène, 50 références à base de valsartan sont rappelées. Les patients concernés doivent poursuivre leur traitement. Ils ne doivent pas rapporter les boîtes à la pharmacie.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) procède au rappel de plusieurs médicaments à base de valsartan et de valsartan/hydrochlorothiazide auprès des officines et des grossistes répartiteurs (voir liste des spécialités impactées par le défaut de la page 1 à 2 et non impactées de la page 3 à 4). 50 références et 9 laboratoires sont concernés.
Ces spécialités ont un défaut de qualité. « Il s’agit d’une impureté retrouvée dans la substance active fabriquée par la société chinoise Zhejiang Huahai Pharmaceuticals, précise l’ANSM dans un communiqué. Cette impureté est la N-nitrosodiméthylamine (NDMA), substance classée comme probablement cancérogène chez l’homme, apparue au cours de la fabrication de la substance active. »
Pour autant, les patients traités par ces spécialités ne doivent pas arrêter d’eux-mêmes leur traitement ni rapporter leurs boîtes à la pharmacie. En effet, « il n’existe pas de risque aigu pour le patient », rassure l’ANSM. Lors de la prochaine délivrance, le pharmacien proposera une des spécialités à base de valsartan ou de valsartan/hydrochlorothiazide non concernées par ce défaut (consulter la liste). Normalement, ces spécialités ne devraient pas connaître de rupture de stock : l’ANSM assure qu’elle « est en contact avec les laboratoires pour garantir leur approvisionnement sur le marché ».
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %