Le groupe sanguin d'une personne pourrait être lié aux risques d'accident vasculaire cérébral (AVC) précoce, selon une étude américaine. Les personnes du groupe sanguin A seraient les plus exposées, à l'inverse de celles du groupe O.
Pour aboutir à ces conclusions, qui ont été publiées dans la revue « Neurology », les chercheurs de la faculté de médecine de l'université du Maryland (UMSOM) ont analysé les résultats de 48 études portant sur la génétique et l’AVC ischémique. Ces études incluaient au total 16 730 patients victimes d’AVC et 599 237 patients témoins n'en ayant jamais subi. Tous les participants avaient moins de 60 ans.
Les chercheurs ont découvert que les personnes du groupe A avaient un risque 16 % plus élevé d'AVC précoce (avant 60 ans) que celles des autres groupes. Et ceux du groupe sanguin O avaient un risque 12 % plus faible.
Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont examiné les chromosomes des patients afin d’identifier les profils génétiques associés à un AVC. Ils ont alors trouvé un lien entre un AVC précoce et la zone du chromosome comprenant le gène qui détermine le groupe sanguin (A, AB, B et O).
« L'association de certains groupes sanguins avec un AVC tardif était beaucoup plus faible que ce que nous avons trouvé avec un AVC précoce », a déclaré le Pr Braxton D. Mitchell, auteur de l’étude (université du Maryland).
Pour les chercheurs, « cette association a probablement un rapport avec des facteurs de coagulation du sang comme les plaquettes et les cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins ainsi que certaines protéines circulantes, qui jouent un rôle dans le développement des caillots sanguins », a déclaré le Pr Steven J. Kittner, neurologue au centre médical de l'université du Maryland.
Même s'ils restent encore à confirmer, les résultats de cette analyse soulignent, selon le Pr Akiko Bowers, doyen de la faculté de médecine de l'université du Maryland, « le besoin urgent de trouver de nouvelles façons de prévenir ces événements potentiellement dévastateurs chez les jeunes adultes ». Les chercheurs sont toutefois rassurants, expliquant que si le risque était accru chez les personnes de groupe A part rapport aux autres, il reste relativement faible.
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