Le pic d'hospitalisations quotidiennes pour Covid pourrait être atteint fin janvier et comprendrait entre 2 500 et 5 000 hospitalisations, selon de nouvelles projections de l'Institut Pasteur.
Un mois et demi après sa détection en Afrique du Sud et son arrivée en France, le variant Omicron représente déjà près de 90 % des nouveaux cas de Covid-19 en France. Face à une situation explosive, avec 300 000 nouveaux cas quotidiens, les chercheurs s'attendaient au pire. Mais la France pourrait, tout comme le reste de l'Europe, échapper à une dévastatrice 5e vague. En Grande-Bretagne déjà, les nouveaux cas diminuent.
L'Institut Pasteur a d'ailleurs révisé ses précédentes projections et table sur un scénario dans lequel le pic d'hospitalisations quotidiennes serait atteint fin janvier et compris entre 2 500 et un peu plus de 5 000 hospitalisations. Un pic qui serait supérieur à celui du printemps 2020, début de la pandémie en France. Mais les chercheurs jugent probable que 6 000 places en soin critiques suffisent pour tenir le choc.
La raison de ce revirement ? Bien qu'Omicron se transmette plus vite que les précédents variants, il entraînerait également moins de complications, selon des études britanniques et sud-africaines. Résultat, une proportion d'hospitalisations plus réduite, aidée par le fait que les populations sont mieux vaccinées. Les non-vaccinés sont en effet surreprésentés parmi les malades du Covid hospitalisés.
« On s'oriente vers des scénarios qui restent très compliqués pour l'hôpital mais ne sont pas les plus durs qui auraient pu survenir », résume Simon Cauchemez, épidémiologiste à l'Institut Pasteur. L'Institut a toutefois appelé à ne pas minimiser la charge, qui reste toujours considérable pour un système hospitalier à genoux après des mois de lutte contre le Covid et un épuisement généralisé des soignants. Mais l'impact serait « potentiellement absorbable par les services hospitaliers, si on fait un effort pour diminuer la transmission », a estimé Simon Cauchemez.
La France reste toutefois dans une situation délicate, puisque les personnes âgées sont moins bien vaccinées que leurs homologues britanniques : 75 % d'entre elles ont reçu leur rappel vaccinal, contre 90 % au Royaume-Uni.
Avec l'AFP.
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