Signé le 29 juillet dernier, l’avenant 21 porte en priorité sur le lancement des entretiens d’accompagnement des patients sous anticancéreux oraux. L’avis publié au « Journal officiel » du 30 septembre comprend en annexe les documents qui aideront les pharmaciens à réaliser ces nouveaux entretiens : un guide d’accompagnement du patient et une fiche de suivi.
Le texte détaille également le déroulé de cet accompagnement sur plusieurs années. En premier lieu, une analyse des médicaments pris par le patient visera à identifier les risques d’interactions. Dans un entretien initial le pharmacien s’attachera à recueillir auprès du patient les informations sur ses connaissances de son traitement, des conditions de prise et du schéma thérapeutique. Viendront ensuite deux entretiens portant sur la vie quotidienne, les effets indésirables et l’observance telle qu’elle est vécue par le patient. Au cours des années suivantes, au moins un entretien thématique est prévu pour ce qui est des patients sous traitements anticancéreux au long cours, tandis que deux entretiens thématiques seront effectués pour les patients sous anticancéreux (classes ATC L01 et L02 per os).
Des profils de patients différents
Pour l’ensemble de ces entretiens, en toute logique, deux niveaux de rémunération ont été convenus entre l’assurance-maladie et les syndicats de la profession. Elle est adaptée au profil des patients. Pour ceux qui sont sous traitements anticancéreux au long cours - hormonothérapie (tamoxifène, anastrozole, létrozole, exemestane), méthotrexate, hydroxycarbamide, bicalutamide - le pharmacien percevra au total 60 euros (63 euros pour les départements d’outre-mer - DOM) la première année pour l’entretien initial et les deux entretiens thématiques sur la vie quotidienne (effets indésirables et observance). Au cours des années suivantes comprenant un entretien d’observance, ils se verront rémunérés 20 euros (21 euros dans les DOM).
Quant aux entretiens concernant les patients sous autres traitements anticancéreux oraux (classes ATC L01 et L02 per os), les officinaux seront rémunérés 80 euros (84 euros dans les DOM) la première année, et 30 euros les années suivantes (31,50 euros, dans les DOM).