L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) annonce avoir déposé un recours auprès du Conseil d'État afin de remettre en cause la baisse de la rémunération des pharmacies réalisant des tests antigéniques (TAG), baisse qu'il juge injustifiée.
La pilule ne passe toujours pas. Sept semaines après la chute du remboursement des tests antigéniques (TAG) à 16,90 euros - soit 3,50 euros de moins qu'avant le premier avril - l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a décidé de déposer un recours auprès du Conseil d’État. Le syndicat remet en cause la baisse de cette rémunération. Il juge cette mesure injuste au regard des tarifs perçus par d’autres professionnels de santé. Et surtout de l’investissement des pharmaciens.
« Ce montant incluant le prix du test (5 €), le diagnostic, l’annonce du résultat et l’enregistrement du résultat (1,90 €) ainsi que le prélèvement (9,60 €), ne permet plus aux officines de proximité de proposer des TAG dans de bonnes conditions », dénonce l’USPO qui voit dans la baisse du nombre de TAG, désormais inférieur à celui des RT-PCR, une conséquence directe de cette mesure affectant l’officine.