Les services de lutte contre le trafic de drogue de l'île Maurice ont intercepté des centaines de tablettes de Subutex et de Tramadol lors d'une prise à l'aéroport le 11 mai. À leur grande surprise, Les mules n'étaient âgées que de 6 et 9 ans.
2 310 tablettes de Subutex et 178 tablettes de Tramadol : voici ce qu'ont découvert les agents de la brigade antidrogue de l'île Maurice lors d'une prise réalisée à l'aéroport, le 11 mai. Si les autorités mauriciennes réalisent régulièrement de telles saisies, le profil des mules a toutefois suscité, chez ces dernières, un certain étonnement. Les « passeurs » de médicaments n'étaient en effet âgés que de 6 et 9 ans, une « première » selon la police locale. Ces enfants arrivaient de France où ils venaient de passer un séjour chez leur grand-mère. Sans adulte pour les accompagner durant le vol, ils avaient été pris en charge par le personnel de la compagnie aérienne. Alors qu'ils étaient justement venus les chercher à l'aéroport, la mère des deux garçonnets, ainsi que leur demi-frère âgé de 26 ans, ont été interpellés. Inculpés provisoirement, ils nient toute participation à ce trafic.
Les enquêteurs recherchent activement le père de famille, qui a quitté le domicile familial au lendemain des interpellations et reste introuvable depuis. Désormais en cavale, il pourrait être sévèrement condamné si les enquêteurs parviennent à démontrer son implication. À Maurice, en effet, il n'existe pas de distinction entre trafic de médicament et trafic de drogue. Vendre illégalement des antalgiques ou des substituts aux opiacés peut donc conduire à une longue peine de prison. Les deux enfants ont, quant à eux, été confiés aux services de protection de l'enfance. En observation à l'hôpital, ils seront interrogés par une psychologue, qui tentera de retracer leur parcours.
Le film de l’année 2025
Recomposition syndicale
Les groupements bousculent les syndicats représentatifs des pharmaciens
Prise en charge des soins non programmés
OSyS : un pas de plus dans le parcours de soins
PLFSS 2026
Budget de la Sécu : le grand flou