« 2021 a été marquée par une très forte croissance du chiffre d’affaires, boostée par le Covid, qui est en perte de vitesse partout dans le pays, même si une petite reprise pointe. En 2023, pour continuer à dynamiser son activité, il faudra se rediriger vers le MAD, le conseil, la naturalité, le bio, les nouvelles missions, même si ces dernières sont encore très peu développées au sein des officines. Sur ce plan-là, il faudra soutenir les officines pour les aider à accomplir cette transition. Elles se heurtent toutefois à un problème : le manque de préparateurs et d’adjoints. Il faut toute de suite nous atteler à convaincre les étudiants de l’intérêt et de l’attractivité de la filière officinale. Autre piste, le digital sera très important car il apportera une profondeur supplémentaire au métier. La transition numérique, si elle bien faite, bénéficiera à tous. Les échanges à la Journée de l’économie l’ont montré, il ne s’agira pas que de simples sites Internet, mais d’une vraie numérisation de la relation patients, comme de l’interprofessionnalité, et l’intégration du pharmacien au sein d’un parcours de soins digitalisé et plus performant et au service du patient. Concernant l’aide à l’installation des jeunes diplômés nous avons étudié des solutions comme Pharm Install (aide au complément d’apport) pour aider à la reprise des officines. »
* Directeur financement et gestion de l’officine de CERP Rouen/Astera
Tensions d’approvisionnement
Venlafaxine LP 75 mg : de nouvelles unités suédoises sur le marché
Recomposition syndicale
Les groupements bousculent les syndicats représentatifs des pharmaciens
Prise en charge des soins non programmés
OSyS : un pas de plus dans le parcours de soins
PLFSS 2026
Budget de la Sécu : le grand flou